Les volumes ( que j’appelle aussi diorama ou installations selon le contexte) consiste en la réalisation de « zone -paysages » en modèles réduits. Notez que ces modèles réduits peuvent se déployer sur plusieurs mètres ou simplement sur quelques centimètres. Cette échelle dépend à la fois du sujet, de l’espace d’exposition où est présentée l’œuvre et de « l’illusion » que je cherche à mettre en place ( à l’aide de l’usage de perspective forcée et de mise en lumière).
Le choix de recourir à ces volumes & modèle réduits, est lié au fait de vouloir amener les spectateurs à modifier leurs points de vue. Confronté à une représentation à échelle réduite, le spectateur peut saisir la scène en un regard, survoler l’espace tel un oiseau, se projeter à l’intérieur de la composition, se placer dans une position dominante. Cela mobilise aussi un aspect ludique propre à nos souvenir enfantins. Le spectateur trouve alors dans ce procédé l’accès à un point de vue auquel il n’est pas habitué et qui le questionne. Cela invite d’autant plus à avancer mentalement dans l’œuvre et à chercher s’en approprier le sens.